Championnat de France Indoor CJS à St Brieuc

Classé dans : Compétition - Reportages |

16
02 | 08

Premiers Championnats de France Indoor, ce week-end à St Brieuc et premier titre de champion de France de l’année pour Titi.
St Brieuc nous accueillait donc ce week-end pour ces premiers Championnats de France Indoor mis en place avec le nouveau calendrier fédéral.
Habitués les autres années au Grand Fond et aux rouleurs, nous attendions plutôt des patineurs techniques en salle sur un revêtement en parquet.
Ce ne fut pas exactement le cas, les courses réclamant de nombreuses relances, nombres de patineurs physiques ont su tirer leur épingle du jeu.

Lorsque nous sommes arrivés au cœur de la salle, la première opération fut de déterminer le choix des roues. Chacun(e) s’est essayé en fonction de son gabarit, de son patinage et de ses sensations d’adopter le meilleur choix possible (sans être obligé non plus de racheter des roues, juste pour l’occasion).
Ce premier pas effectué, la mise en jambe et le choix de trajectoires pouvaient se faire pour un premier échauffement.
Rapidement, l’heure des premières courses est arrivée, honneur à la vitesse pour cette première journée. La formule identique à la compétition qualificative d’Agen permettait à chacun de courir 4 fois lors de ce « battle » vitesse.
Nos espoirs étaient limités concernant l’accession aux grandes finales (pour ceux qui n’auraient pas encore suivi, le revêtement sur Breuillet et donc nos habitudes d’entraînement ne nous procurent pas le patinage adéquat pour un sol parquet).
Cependant, les mots d’ordre habituels étaient de rigueur, mobilisation et investissement sur chacune des courses.
Cette volonté de repousser ses limites en toute circonstance a plus ou moins été suivi.
Morgane a été en grandes difficultés. Valentin s’est bien débrouillé mais manque encore d’ambition. Mélody, éprouvée par une maladie, n’a pu refaire le coup d’Agen. Thibaut, très volontaire sur chacun de ses départs, n’a pu suivre le rythme imposé à l’avant. Seul Titi, imposant son physique dès le début de course réussit à exploiter toutes ses capacités. Il se retrouve logiquement en finale vitesse de sa catégorie nationale homme.
Lors de celle-ci, il sera en permanence aux coudes à coudes avec Xavier FLOCH un patineur du RAC de ST Brieuc. Ils gagnent et reperdent alternativement la première place. Au dernier tour, le patineur du RAC prend l’ascendant, Titi passe donc la ligne second avant que les juges ne disqualifient le patineur Cost-Armoricain. Titi devient donc le premier Champion de France Indoor dans la catégorie Nationale Homme.
Soucieux des valeurs sportives que nous défendons, il viendra échanger quelques mots avec le patineur breton, et ira même voir la juge-arbitre pour comprendre la raison de la disqualification de son adversaire direct.

Le lendemain, ce sont les épreuves de fond. Les disqualifications déjà nombreuses la veille, continuent de pleuvoir dans toutes les catégories. A ce jeu, nos patineurs gagnent ou perdent des places au grès des décisions arbitrales. Morgane et valentin en sortiront gagnants, ils ne commettront pas de faute.
Pauline aura du mal à évoluer sur cette surface. Mélody nourrira quelques regrets sur une finale, qui aurait pu lui sourire d’avantage. Thibaut atteint la grande finale mais ne pourra s’y exprimer, trop d’écarts avec les premiers. Titi est sur sa lancé.
La lutte s’avère plus serrée qu’en vitesse. Ils sont quatre à potentiellement pouvoir s’adjuger le titre. Il prend son seul mauvais départ du week-end. Il est 7ème. Devant, un patineur de Lamballe s’échappe. Le temps de remonter en tête du peloton, il est trop tard l’écart est fait. Titi comprend qu’il ne pourra revenir, il contrôle la course et s’adjuge la seconde place devant son adversaire de la veille, et dans une lutte loyale et régulière. Il empoche sa deuxième médaille du week-end. L’année débute pour lui de très bonne manière.

Cette nouvelle formule perdurera peut être, en développant un circuit indoor de qualité. Certains ajustements seront à mettre en œuvre, notamment au niveau de la réglementation. Elle a le mérite d’exister et démontre combien la technique est un élément primordial dans notre discipline, même si nombre de vainqueur ont pu s’en tirer grâce à leur potentiel physique.